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Du classique à la synthèse.

Publié le par N.Miesch;R.Morgane;D.Ruben

Tout d'abord, un petit rappel de comment étaient fait les dessins animés avant pour mieux comprendre en quoi la synthèse les a changés.

 

Les dessins et l'animation étaient simples, tracés, aux couleurs parfois un peu ternes ( mais ce défaut est dû aux technologies de l'époque  et le rendu était au maximum des capacités que proposaient les différents supports ). Les morales des histoires étaient claires, généralement en fin d'épisode. Prônant des concepts simples, les morales des dessins animés reprenaient le respect de l'autre, l'honneur, l'égalité et l'entraide.

Par exemple Bambie, l'histoire d'un jeune faon après la mort de sa mère tuée par un chasseur, il doit apprendre à survivre seul dans la forêt, accompagné de son ami Panpan un lapin.

Bambi, long-métrage d'animation des studios Disney, sorti en 1942.

Pour les premiers dessins animés industriels, les animateurs et intervallistes dessinaient 24 images par seconde pour le cinéma sonore. Il faut utiliser un système appelé télécinéma qui mélange deux images pour en former une nouvelle.

Certaines séries de dessins animés japonais des années 70 se limitaient à 1 dessin pour 3 images.

Goldorak, créé par Tōei animation en 1975.

 

Mais ça, c’était avant !

 

L'image de synthèse est une image artificielle qui peut être soumise à une animation ou non, que l'on crée par procédés optique, informatique ou électronique. C'est donc une image virtuelle créée à partir d'un ordinateur. L'artiste peut donc dessiner directement sur son ordinateur en utilisant une tablette graphique. (Définition de Lintern@ute)

Il peut mettre son travail en couleur via la palette, ou modifier les couleurs existantes par étalonnage numérique ( en gros pour les novices qui n'y comprennent rien comme nous : C'est une façon d'harmoniser les plans, les couleurs. Pour avoir une petite idée aller visualiser cette vidéo qui vous aidera à comprendre un peu mieux sans doute : http://www.dailymotion.com/video/x2dn0r4_etalonnage-numerique-d-une-publicite-l-oreal-garnier_fun ).

Il peut aussi modéliser son œuvre en trois dimensions, et appliquer des filtres pour obtenir un rendu plus proche du dessin animé classique.

C’est grâce à l'ordinateur qu’on peut réaliser l'étape du montage audio-vidéo, et toute la post production (effets spéciaux, doublage)

Aujourd'hui, certes les dessins sont plus jolis, plus colorés et l'ensemble des animations sont plus vivantes et réalistes seulement, on frôle la crise d'épilepsie à chaque épisode, à coups de sabre-laser ou de rayons gamma(# Papacube, blogueur), le dessin animé d’aujourd’hui n’a aucun rapport avec celui d’avant.

De plus, de nos jours ils sont plus souvent réalisés comme série télévisée qu'en long métrage, comme par exemple Peter Pan (adapté en 2012 )

 

ou bien Star Wars (adapté en 2014) même s’il existe toujours les films d’animation tel que Moi moche et méchant, ou encore La reine des neiges.
Shrek connait une très belle première adaptation à la synthèse de Vicky Jenson et Andrew Adamson, avec un générique de fin « I’m a believer » de Smash Mouth ultra attractif
 mis en scène à la fin du dessin animé par les animaux et les personnages de contes de fées eux-mêmes.

 

Une originalité que l'on retrouve bien avant dans Toys Story avec le bêtisier à la fin ! (Nous n'avons pas résisté à l'envie de vous le mettre https://www.youtube.com/watch?v=Dat99YtQymE)

 

Morgane.

mis en scène à la fin du dessin animé par les animaux et les personnages de contes de fées eux-mêmes.
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